Victimes du devoir parmi les forces de l'ordre
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- Publié le 22 février 2013
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L’Union Syndicale Professionnelle des Policiers Municipaux entend s'associer à la peine des familles de nos collègues et dans ces heures tragiques dire notre soutien sans réserve à tous nos collègues de la Police Nationale.
Une fois encore les forces de l'ordre viennent d'être lâchement frappées par un de ces individus pour qui la vie des autres n'a aucune importance, vivant par choix en marge des règles de notre société.
Une société incapable par lâcheté de celles et ceux qui la dirigent, qui à chaque fois font preuve d'émotion et d’affliction affichée, de mines de circonstances, de la moindre volonté et surtout détermination à mettre de tels individus véritablement hors d'état de nuire.
Des peines rapides dès le premier délit sont réclamées . mais de quelles peines nous parle t-on ?
De celles-là mêmes qui ont conduit cet individu à 6 reprises devant les juges. Des peines inefficaces à en juger par le résultat. Deux pères de familles qui ne rentreront plus chez eux, un autre qui lutte contre la mort, pour avoir assuré la sécurité des autres, remplir la mission qui était la leur.
Ou sont donc ces magistrats aujourd'hui silencieux devant lesquels a comparu à 6 reprise cet individu pour des délits routiers...Ont-ils le sentiment d'avoir raté quelque chose...ou se satisfont-ils d'avoir rendue la justice ? Répondez nous Madame la Ministre de la Justice ?
Combien faudra t-il de drames humains, combien de victimes les forces de l'ordre, Police, Gendarmerie Nationales et Police Municipale devront-elles admettre, pour que nos Ministres, nos Députés, Sénateurs de droite comme de gauche ,qui applaudissent lorsqu'il s'agit de laisser le libre choix aux maires d'armer ou non les policiers municipaux , tout aussi exposés que leurs collègues de la Police ou de la Gendarmerie Nationales à de tels comportements, pour cesser de fuir la réalité et faire preuve du courage politique nécessaire, combien encore ?
Probablement beaucoup, nous pouvons le penser.
Après le récépissé pour éviter le soit disant contrôles au faciès, le contrôle de l'alcoolémie pour les forces de l'ordre...à quand la généralisation des armes non létales et les armes à feu au coffre !!!
Citoyens dormez tranquilles les politiques se chargent de votre sécurité.
LE PRESIDENT DE L'USPPM
La Police Municipale armée est-elle si dangereuse ?
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- Catégorie : Actualités Diverses
- Publié le 15 février 2013
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Suite aux critiques dont notre profession a fait l'objet, nous nous devions de répondre aux allégations honteuses de certains responsables syndicaux de la Police Nationale qui entendent manifestement ouvrir des hostilités que nous pensions être d'un autre âge et depuis longtemps révolues.
Nous entendons préciser à ces syndicalistes et cela s'est de l'histoire, que depuis toujours la couleur bleue est celle de la Police Municipale, une couleur que nous a copiée la Police Nationale en 1947, Police d'ailleurs qualifiée par certains de Police de Vichy, ce que nous ne cautionnons pas.
Sur la question de notre armement, nous pouvons dire que nous n'avons pas à rougir de notre professionnalisme sur ce point, alors même qu'avant l'intervention de la loi de 1999 venant fixer les règles, la formation, nous pouvons affirmer qu'aucune bavure avec arme à feu n'est le fait d'aucun policier municipal, d'ailleurs, en 1999, le rapport Liénard pour l’Institut des hautes études pour la sécurité intérieure, l'IHESI avait conclu que les services de police municipale étaient «les groupements professionnels armés les plus sûrs » nos archives démontrent à contrario qu'en 40 ans le nombre de "bavures" qui sont à mettre sur le compte de nos collègues de la Police Nationale font régulièrement la une de la presse, un compteur qui vient encore de s'enrichir avec l'affaire de ce Policier National à Marseille qui alcoolisé selon la presse a abattu un jeune de 19 ans !
L'USPPM demande donc à ces responsables syndicaux s'il est utile de publier un recueil de ces bavures, sans aucun commentaire, juste par la reproduction des articles de presse collationnés depuis plus de 40 ans.
Ces syndicalistes qui critiquent notre profession, mais qui lorsqu'il s'agit de "manger dans notre gamelle" ne font pas la fine bouche, ne s'en privent pas au travers des détachements, mesure qui leur permet de venir nous coiffer sur le fil des avancements de grade, que dire de leurs cadres en retraites recrutés illégalement dont la justice administrative ne cesse d'annuler les contrats, le dernier en date à Dijon !
Ces syndicales semblent également oublier qu'ils ont laissé à l'abandon des pans entiers de la sécurité publique sous le prétexte récurent depuis plus de 30 ans qu'ils ne disposeraient pas des moyens, ne laissant pas d'autre choix aux maires parmi lesquels nombre de Députés et Sénateurs qui votent les lois de s'engouffrer ainsi dans la brèche ouverte .
Des syndicalistes qui pendant que l'USPPM était le seul syndicat à demander l'étatisation de la Police Municipale pour en finir, n'ont rien fait pour nous soutenir, préférant nous critiquer et tenter vainement à nous réduire au rang de jardiniers, c'était sans compter sur les volontés des maires, Députés et Sénateurs.
Des syndicalistes qui aujourd’hui continuent sur ce registre et qui désormais avouent qu'ils n'ont plus les moyens d'assurer la sécurité, sans présager que leurs collègues ne soient pas installés bien au chaud à côté de la machine à café pendant que les policiers municipaux assurent la présence visible sur le terrain, prennent les risques et les responsabilités.
Ces syndicalistes, alors même qu’à chaque occasion qu'il nous est donnée, nous faisons preuve de solidarité affichée, que nous nous abstenons de critiquer leur action considérant qu'ils sont confrontés aux mêmes problèmes, seraient fortement inspirés à faire leur autocritique et régler les problèmes qui sont les leurs, sans venir taper sur la Police Municipale qui n'est en rien responsable de leur malaise.
Et encore un sondage !
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- Catégorie : Actualités Diverses
- Publié le 7 février 2013
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Encore et toujours les mêmes questions, sur le même theme : "faut-il armer les policiers municipaux" et toujours les mêmes réponses !
Les maires vont-ils enfin prendre conscience que de leurs décisions dépendent des vies, en effet les policiers municipaux sont chargés selon le Code Général des Collectivités Territoriales d'assurer : le bon ordre, la SECURITE, la salubrité et la tranquillité publiques, les maires en leur qualité d'agent de l'Etat sont les garants de cette sécurité qu'ils doivent également assurer auprès des administrés.
Un trop grand nombre de vistimes du devoir sont à déplorer dans nos rangs souvent parce que les élus employeurs n'ont pas voulu donner aux policiers municipaux des moyens de protection et de défense adaptés à leur environnement professionnel.
Les administrés sont également laissés pour compte, car peuvent-ils leur garantir qu'à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, les rues sont sûres, peut-il garantir qu'à un detour d'un chemin un policier municipal exerçant une mission qualifiée de non dangereuse ne risque pas de voir son intégrité physique altérée par des faits de violence de tout ordre ?
La presse démontre chaque jour la dangerosité du métier de policier municipal et pourtant celui-ci demeure le parent pauvre de la sécurité, des moyens de protection et de défense innapropriés ou innexistants et un salaire ne tenant pas compte des dangers auquels il s'expose.
L'opinion publique se basant que des "brèves de comptoir", les fait passer pour des cow boys, des miliciens (et j'en passe) ces mêmes personnes sont pourtant satisfaites lorsqu'elles appellent les services de la police municipale et lorsque ces fonctionnaires territoriaux interviennent afin de participer au "bien vivre" des citoyens.
Mais voilà, certains maires considèrent qu'ils disposent d'une police municipale uniquement pour être utilisée à des fins éléctoralistes oubliant qu'ils ont aussi des devoirs.
Des budjets sont votés lors de conseils municipaux mais sont-ils utilisés à bon escient ?
Les administrés qui les ont mis en place peuvent demander des comptes aux élus locaux, surtout lorsqu'il est question de la SECURITE.
La profession compte un trop grand nombre de victimes du devoirs et de policiers municipaux blessés en service pour qu'un simple sondage puisse être la base d'une réponse car oui, au nom de tous les policiers municipaux qui n'ont pas pu rejoindre leur foyer après leur service, la Police Municipale mérite plus d'égards de la part de la population et de leurs employeurs.
Pourquoi ne pas envisager un sondage : les policiers municipaux doivent-ils continuer à vous protéger sans moyens adaptés ?
Amiens Nord, les zones de non droit, c'est fini
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- Publié le 3 février 2013
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"Je ne céderai pas devant ceux qui veulent nous faire reculer. Que ceux qui pensent agir en toute impunité sachent que c'est fini".
Voici les propos tenus par Monsieur Gilles Demailly, maire d'Amiens, toutefois les policiers municipaux de cette commune ne sont toujours pas dotés de moyens de défense.
Comment peut-on serieusement vouloir lutter contre la violence, contre des agressions envers des agents chargés de la surveillance et d'autres chargés de la sécurité, comment peut-on tenir de tels propos et surtout y croire ?
Au lieu de prendre des dispositions et des décisions qui permettraient aux administrés de se sentir en sécurité, les policiers municipaux resteront dans le quartier sans pouvoir assurer la sécurité d'autrui par la volonté du maire.
Le maire est pourtant le garant du "bien vivre" des administrés, ce bien vivre se traduit également par le fait de pouvoir circuler dans les rues sans crainte, va t-il doter tous ses administrés de gilets pare balles ?
Cette situation ubuesque prouve bien que les idées partisannes vont à l'encontre de la réalité du terrain.
Peut-on considérer que cette politique locale de sécurité soit une réussite ?
Selon de Code Général des Collectivités Territoriales, Le maire est chargé, sous le contrôle administratif du représentant de l'Etat dans le département, de la police municipale, de la police rurale et de l'exécution des actes de l'Etat qui y sont relatifs.
Et la police municipale a pour objet d'assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques.
C'est dans l'isoloir que se feront les choix, si rien n'est fait, les électeurs s'en souviendront.
La Police Municipale de demain
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- Catégorie : Actualités Syndicales
- Publié le 2 février 2013
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Sommes-nous certains que celles ceux qui ont lutté sur les barricades, payé le prix du sang et des larmes, subi la terreur, en 1789 aient voulu que de nouveaux princes sous de nouveaux visages leur confisquent le pouvoir pour en faire un instrument à leur cause et non à celle de tout le peuple.
Des Sénateurs, qui vilipendés par le syndicat, regrettent le malentendu relatif à la teneur des applaudissements qui seraient la règle usuelle à chaque discussion de texte de loi, qui se défendent ainsi d'avoir voulu manquer de respect à nos victimes du devoir, précisant que le Ministre de l'Intérieur avait souhaité que l'on donne les moyens aux policiers municipaux de se défendre, qu'un décret était en cours d'élaboration pour confier si besoin était, des tonfas ou des matraques télescopiques...
Une telle réponse mérite t-elle un commentaire?
Nos victimes du devoir, nos blessés par balles suffisent à démontrer l'incurie et encore une fois le manque de courage des politiques qui préfèrent parler de sagesse.
Nous n'aurons pas d'autre alternative syndicale que celle de durcir le ton et conduire les maires qui auraient pu faillir à une obligation de sécurité, tout comme les citoyens pourraient le faire, a s'expliquer devant la justice. Sur ce point les politiques peuvent être assurés que nous ferons preuve de la détermination nécessaire, au delà du courage qui semble leur faire défaut..Nous donnons rendez vous aux maires, Députés Maires et Sénateurs Maires devant la justice et nous pouvons leur promettre si l'un des nôtre devait tomber victime du devoir alors qu'il n'aurait manifestement pas disposé des moyens de défense utiles, des nuits particulièrement agitées.
L'Union Syndicale Professionnelle des Policiers Municipaux ne peut qu'espèrer que le 24 février 2013, considérant qu'aucun responsable syndical qui sera invité n'aura le courage de décliner l'invitation, mieux de quitter la table en signe de réprobation, que ceux-ci auront ce courage d'affirmer leur détermination, cela pour le respect de la mémoire de nos morts qui ont fait le dont de leur vie au service de la sécurité des tous, un sacrifice inutile.
Lequel d'entre eux aura le courage de regarder le Ministre de l'Intérieur dans les yeux et égrainer la trop longue liste de nos victimes du devoir qui ne sont pas rentrées auprès de leur petite famille leur service terminé celle de nos blessés par balles avant de quitter la table ?
Un Ministre qui sans nul doute sur cette question ne peut qu'avoir satisfait certaines composantes syndicales qui n'ont eu de cesse de réclamer comme si cela était l'arme absolue et l'essentiel, que les policier municipaux puissent être dotés de matraques...télescopiques...quelle grande évolution !
Je vous rappelle qu'un Ministre de l'Intérieur socialiste, pourquoi le taire, avait préconisé lors des travaux préparatoires de la loi de 1999 que les policiers municipaux ne soient dotés que de bâton de défense. Un Ministre que ces mêmes syndicats nous ont appelé à fustigér par une manifestation place de la Concorde à PARIS avec en tête un cercueil, ces mêmes syndicats qui demain vous représenteront et qui aujourd'hui sont à l'origine de la demande concernant les matraques télescopiques, une demande pour laquelle ils semblent avoir été entendus !
Ces syndicalistes seraient-ils frappés par la sénilité pour oublier ? Ces mêmes syndicalistes qui avaient en leur temps qualifié d'accessoire la question de l'armement des policiers municipaux alors même que nous comptions déja plusieurs victimes du devoir !
L'Union Syndicale Professionnelle des Policiers Municipaux est fondée à soutenir que ces responsables syndicaux sont incapables de vous défendre, d'affronter sérieusement la classe politique pour la mettre face à ses responsabilités , se limitent à formuler des demandes lénifiantes, des demandes dont ils ne mesurent vraisemblablement pas les effets, sauf à vouloir tromper la grande majorité d'entre nous. Des demandes qui vont aboutir à des mesures qui n'apporteront rien à notre profession, pire la conduiront dans l'impasse, vers un recul social encore plus marqué cela sans l'ombre d'un doute. De cela nous sommes prêt avec ceux qui le désirent à débattre et leur démontrer de ce qui se prépare dans leur dos, ce que sera leur avenir professionnel et social sans aucune crainte, cela sans prosélytisme syndical.
Il est encore temps d'interroger vos organisations syndicales afin que celle-ci acceptent de vous éclairer sur les conséquences inéluctables que vont induire ces mesures en gestation dont ils ne cessent de réclamer avec insistance qu'elles soient avalisées par le CSFP. Des mesures qu'ils ont enfanté, et dont il serait préférable pour nous tous qu'elles ne donnent pas lieu à une naissance de la même nature que celle de 2006.
L'USPPM est à votre écoute que vous soyez ou non syndiqués, car nous sommes tous dans le même navire, ce que semble manifestement avoir oublié certains.
Ceux qui agissent pour qu'une petite poignée de collègues voyagent en première classe au service d'un capitaine qui pourra tout exiger d'eux, pendant que la majorité voyagera irrémédiablement en 3 ème classe et devra courber l'échine, recevoir les coups et se taire ou se jeter à l'eau sans espoir d'être sauvée.
C'est le 24 février 2013 que votre destin professionnel, social et votre sécurité vont se jouer et ce jour là vous ne serrez pas assis à la table et il sera trop tard pour vous préoccuper de votre destin. C'est maintenant qu'il faut vous réveiller et porter un intérêt réel à votre profession et faire barrage à tous ces faiseurs de mirages.
Le bureau national de l'USPPM
Opération écarlate
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- Publié le 26 janvier 2013
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UNION SYNDICALE PROFESSIONNELLE DES POLICIERS MUNICIPAUX
Depuis 1970 : Le 1er syndicat professionnel de police municipale
COMMUNIQUE
" LA POLICE MUNICIPALE LANCE L'OPERATION ECARLATE"
Policières et Policiers Municipaux, face au mépris affiché de la classe politique à notre égard, rien sur le plan social depuis 1999, rien sur le plan de notre sécurité, que vous soyez armés ou non, ne vous précipitez plus, prenez le temps de la réflexion avant d'intervenir, regardez vos chaussures ou les étoiles, soyez frappés de surdités ou même aveugles ou les deux, ne vous exposez plus à aucun danger, pour servir la seule cause de vos princes, laisser ce soin à l'Etat et ses services.
Peu nous importe que le thermomètre de la délinquance vire au rouge ECARLATE , nous n'avons aucune crainte d'être sanctionnés par les urnes.
Nous sommes tous concernés, la solidarité doit être la règle face à nos adversaires, à nos détracteurs, à celles et ceux qui n'ont aucun scrupule à faire un affront à nos victimes du devoir, nos blessés par balles, nos nombreux blessés graves, par leurs applaudissements, qui se moquent de nous, nous utilisent à leur seule cause par purs intérêts sans aucune considération, qui ne cessent de nous tromper, de nous laisser espérer.
Ne soyez plus de ces larbins que l'on sonne et qui accourent ventre à terre comme le feraient... les Cow-boys sur leur monture !!!
Le bureau national de l'USPPM
Des applaudissements de trop
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- Publié le 26 janvier 2013
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Lors du dernier débat au Sénat au sujet de la Police Municipale plusieurs thèmes ont été abordés et lorsqu'il est a été question de doter tous les policiers municipaux de moyens de protection et de défense, des applaudissements nourris sont venus saluer la confirmation de laisser aux maires ce choix.
Ces applaudissements sont méprisables et sont une insulte faite à nos victimes du devoir, à ces hommes et ces femmes qui n'ont pas pu rentrer indemnes dans leur foyer après leur service alors que pour l'esssenciel, ils n'etaient pas dotés de moyens de protection et de défense adaptés à leur environnement professionnel , les élus employeurs ayant jugé qu'ils n'exécutaient que des missions non dangereuses.
Qu'en est-il de ces 87 policiers municipaux blessés en service l'an dernier, qu'en est-il de ces agents, de ces mères et pères de famille qui au service de tous, manquent à tout jamais à leurs proches ?
Comment peut-on applaudir un tel manque de courage de la classe politique ?
Toutes les missions d'un policier municipal peuvent virer au drame et nous pouvons affirmer que, sans l'ombre d'une hésitation, nous mettrons tout en oeuvre pour que les responsabilités de chacun soient recherchées et engagées.
S'il est démontré que l'élu aurait nié l'environnement professionnel des agents placés sous sa responsabilité, car de par la loi, il se doit de mettre en place toutes les mesures pour que ceux-ci exercent leurs missions en sécurité, nous aurons également la possibilité d'applaudir, à notre tour, les décisions du juge mais par décence nous ne le ferons pas ...
RAPPEL :
A NOS VICTIMES DU DEVOIR
-Alain Perinetti, de Saint Raphael, abattu à l'age de quarante et un ans, le 12 aout 1986.
-Roger Gauthier de Charvieux Chavagneux, tué à l'arme blanche, le 1er novembre 1987
-Serge Attard, d'Aix en Provence, abattu à l'âge de trente cinq ans et décoré, en 1991, à titre posthume;
-Michel Macé de Redon abattu à l'age de trente neuf ans, le 18 septembre 1992;
-Aurelie Fouquet, de Villiers sur Marne, abattue à vingt sept ans, lors d'une fusillade, le 20 mai 2010.
-Cédric Josso de Saint Arnoult en Yvelines, égorgé dans son bureau, à l'age de trente huit ans le 30 novembre 2012
A NOS BLESSES PAR BALLES
-Barbentane (Bouches-du-Rhône), 21 avril 1982 un individu décharge son fusil à canon scié, blessant le policier à la jambe.
-Lunel (Herault) 1984 un policier municipal blessé au bras par un tir de 22 long riffle
-Prades (Pyrénées-Orientales), 25 octobre 1996 tir d'un fusil à pompe à canon scié, un policier municipal, touché aux jambes.
-Lyon, 1998 une collègue se prend une balle dans la tête par un individu qui l'avait menacée plusieurs fois. Elle survit miraculeusement.
-Epinay-sous-Sénart, 28 avril.2005 un individu tire avec un pistolet de petit calibre sur un policier au niveau du cœur, la balle ricoche sur le gilet pare-balles et atteint sa main.,
-Sens (89) - 10 novembre 2005 Un policier municipal a été légèrement blessé par une balle tirée à la carabine
-Le Cap d'Agde (Hérault) le 9 juillet 2006 : Deux policiers municipaux blessés à la carabine de chasse.
M. DEL PISTOIA Jean Louis
Directeur national de la communication de
l'Union Syndicale Professionnelle des Policiers Municipaux
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